o maio de 68 visto de cá
mai 68 sur place
"30 avril 2007 / Quel Mai 68 ?
Dans son discours à Bercy, le 29 avril 2007, M. Nicolas Sarkozy a affirmé que « Mai 68 nous avait imposé le relativisme intellectuel et moral » : « Les héritiers de Mai 68 avaient imposé l’idée que tout se valait, qu’il n’y avait donc désormais aucune différence entre le bien et le mal, aucune différence entre le vrai et le faux, entre le beau et le laid. Ils avaient cherché à faire croire que l’élève valait le maître, qu’il ne fallait pas mettre de notes pour ne pas traumatiser les mauvais élèves, et que surtout il ne fallait pas de classement. Que la victime comptait moins que le délinquant. » « Dans cette élection, a-t-il poursuivi, il s’agit de savoir si l’héritage de Mai 68 doit être perpétué ou s’il doit être liquidé une bonne fois pour toutes. »
Ainsi, une nouvelle fois, l’héritage de Mai 68 revient au centre des débats politiques français. Mais de quel Mai 68 parle-t-on ? La mémoire imposée de ces événements, y compris par une partie de la gauche, est celle d’une révolte étudiante contre les hiérarchies, d’une grande fête où il était « interdit d’interdire ». Pourtant, il existe une autre mémoire de Mai 68, une mémoire occultée. Mai 68 fut, avant tout, la plus grande grève d’ouvriers et d’employés de l’histoire de France. Elle fut aussi préparée par les grands mouvements de solidarité avec les peuples du tiers-monde, et avant tout avec le peuple vietnamien. "
no LE MONDE DIPLOMATIQUE
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